Les prospections biologiques ont permis de faire les premiers inventaires sur la faune ichtyologique, mammologique ainsi que sur celle des amphibiens et des oiseaux. La multiplication de productions scientifiques interdisciplinaires est aussi notable.

Du fait, d’une volonté de développer les technologies employées pour la prise de données, des formations sur de nouvelles techniques ont été dispensées. On note par exemple la formation sur les procédés SMART (Spatial Monitoring and Reporting Tool) permettant la collecte et la synchronisation des données en temps réel et le système WPS Watch utile à la  détection de menaces, lui aussi en temps réel. Cela se traduit aussi par l’utilisation de tablettes pour assurer le biomonitoring et l’expertise acquise quant à l’installation et le suivi de la faune par caméra trap notamment au niveau de la canopée.

Depuis le début de ce projet novateur, on a vu une réelle amélioration de l’organisation des communautés. La mise en place de patrouilles et de suivi réguliers par les agents désignés des communautés villageoises sont une avancée majeure qui permet d’assurer une recherche de long-terme. Nous pouvons aussi citer, le développement, par la formation des communautés villageoises, d’une agroforesterie durable aux abords de la forêt et les campagnes de sensibilisation sur la nécessité de protéger la forêt, notamment en 2021 avec le passage d’une caravane au travers tous les villages, menée du propre chef des communautés.